Nombreux sont les Français à vouloir consommer des produits sains et sans danger pour leur santé. C’est pourquoi, les producteurs et les agriculteurs se doivent aujourd’hui de respecter un cahier des charges précis, dans le but de proposer des denrées de qualité. Cependant, à cela s’ajoutent des enjeux environnementaux et écologiques. En effet, afin de lutter contre le réchauffement climatique et pour avoir une activité plus verte, il est important de procéder à des aménagements, notamment en ce qui concerne la filière avicole. Mais comment allier qualité et écologie ? Quelles solutions adopter pour proposer des produits sains aux consommateurs tout en évoluant dans une logique écoresponsable ?
Respecter le bien-être animal
Dans un premier temps, il est indispensable que chaque élevage de volaille prenne en considération le bien-être animal. À savoir que des directives européennes sont mises en place depuis 2007 afin d’encadrer les conditions d’élevage des volailles (poulets, canards, dindes). Parmi celles-ci se trouvent notamment l’obligation de respecter une certaine densité par m², pour éviter la surpopulation dans les bâtiments. Toutefois, dans un objectif de toujours proposer de meilleures conditions de vie aux animaux de chair, d’autres aménagements doivent être initiés tels que :
- La mise en place d’un système de ventilation dans les bâtiments afin de renouveler l’air et de limiter la propagation des bactéries
- L’éclairage par une source de lumière naturelle ainsi qu’une période d’obscurité
- Une alimentation saine et équilibrée en fonction des besoins de chaque volaille
- Le recours aux soins en évitant au maximum les antibiotiques et en privilégiant des alternatives naturelles (homéopathie, aromathérapie)
Enfin, des perchoirs ou des mangeoires en hauteur peuvent notamment être installés afin de se rapprocher le plus possible du mode de vie naturel des volailles.
Aménager les structures
Pour une activité agricole plus respectueuse de l’environnement, de nombreuses solutions peuvent être mises en place au sein d’une exploitation. Par exemple, afin de diminuer sa consommation d’énergie, des panneaux solaires peuvent être installés sur les différents bâtiments. Pour économiser les ressources naturelles et éviter le gaspillage, installer un système de récupération d’eau de pluie peut se révéler extrêmement efficace. Enfin, dans un objectif de préserver les sols et, plus largement, la biodiversité, le recours aux pesticides et aux produits chimiques doit être proscrit au profit d’engrais plus naturels.
Des produits plus contrôlés
Pour inciter les producteurs à suivre ces directives et rassurer les consommateurs sur la qualité des produits, un système de labellisation a été mis en place. Plusieurs labels existent aujourd’hui et sont apposés sur les emballages des aliments. Chaque label comporte ses propres spécificités. Parmi les plus connus, nous pouvons retrouver :
- Le label Agriculture Biologique qui certifie que le produit est 100% Bio
- Le Label Rouge : les volailles sont élevées en plein air au cœur d’une agriculture durable. Les produits sont testés par des experts afin de certifier leurs propriétés gustatives
- Le label AOC (Appellation d’origine contrôlée) : il garantit que les volailles ont été élevées et transformées dans une zone géographique bien déterminée. Cela permet alors d’avoir une réelle traçabilité du produit.
- Le label Volaille Française : il certifie aux consommateurs que l’élevage a suivi un cahier des charges strict, notamment d’un point de vue sanitaire. Les volailles ont été élevées, abattues et transformées sur le territoire français.
